L’herbier gourmand: le basilic (introduction)

basilic2Incontournable basilic, sans lui, la cuisine méditerranéenne serait bien fade. La soupe au pistou ne serait plus qu’une simple soupe de légumes et la tomate perdrait son alter ego.

Pesto était le nom utilisé autrefois pour désigner cette fine herbe. Son nom actuel «basilic» est apparu dans la langue française en 1120, mais ce n’est qu’à partir du XVème siècle qu’il est entré dans le langage courant.

Chez nous le basilic n’est qu’une fine herbe au même titre que le persil ou la ciboulette. Ce n’est pas le cas dans certains pays comme l`’Inde où il est n’est pas consommé mais donné en offrande à Vishnou et à Krishna. En France, durant l’Antiquité, le basilic était répertorié comme étant une plante royale. Pour certaines tribus africaines, il fait partie de l’arsenal des gris-gris protecteurs qui conjurent le mauvais sort.

Il existe une multitude de variétés de basilics : à petites feuilles – au goût citronné parfait pour la soupe au pistou – à grandes feuilles, à feuilles de laitue, à feuilles frisées, à feuilles pourpres et depuis peu, à feuilles panachées vertes et blanches, sans oublier le basilic thaï au goût de menthe et de clou de girofle.

Les vertus médicinales du basilic sont nombreuses, sédatif léger, antispasmodique du système digestif et diurétique. Une simple infusion de ses feuilles viendra à bout de l’indigestion.

La culture du basilic nécessite du soleil, de la chaleur et de l’eau. Plante vivace dans les pays chaud, au Québec elle est traitée comme une annuelle. La cultiver en pot permet de la déplacer dans le jardin pour lui trouver le bon emplacement et de la rentrer à l’intérieur où elle passera l’hiver près d’une fenêtre.

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